Quand le roi n'est pas là, les souris ne dansent pas [PV: Engel]

Comme toujours, Engel était venue ici, sans même savoir pourquoi. Elle atterrie toujours dans des endroits étranges sans but précis. Cette fois-ci c'était le pompon sur un bonnet de skieur. Un grand soleil radieux et un horrible château bleuté démesuré. Ça puait les petites manières et les froufrous à plein nez. Tel un fromage qui attend dans un placard depuis quarante ans. C'était tellement fort, que la demoiselle éternua. Un élégant « At-...CHiiiiiiii.... » . Ne possédant aucun mouchoir, elle renifla. Geste totalement dépourvue de grâce et absolument pas raffiné. Elle avait un peu honte au fond, mais personne n'était là pour la blâmer ou la regarder de travers. D'ailleurs, elle était où exactement dans le château ? Elle leva son œil découvert — l'autre était dissimulé par un eyepatch —au ciel, il était bleu et dépourvu de nuage. Donc, elle était à l'extérieur. Great. Elle scruta ce qu'il y avait autour d'elle, des bruissons et des arbres habillement taillés, ils représentaient des personnes inconnues à Engel. Quel monde étrange et hideux. Elle avait hâte d'en sortir. Sur ceux, elle se redressa et avança droit devant, tournant sans cesse la tête à gauche et à droite. Ah, il y avait quelqu'un ! La jeune femme s'avança vers l'intriguant petit personnage et demanda son chemin.

« Où suis-je ? »

Dit-elle sans le moindre ton ni politesse. Ne souhaitant pas faire la causette une seule minute de plus, elle prit un air convainquant et froid, à un tel point, qu'il aurait bien le pouvoir de congeler la personne en face d'elle.

« L-Le jardin de sa majesté ! »

Right... Elle était donc chez un roi, hein ? Très bien. Lorsqu'elle allait continuer son interrogatoire, l'inconnu parti en courant vers la droite. « Att- ! ». Non, il n'avait pas l'air de vouloir se retourner pour continuer la discutions. Engel n'avait pas le choix, comme il était lent, elle se mit à le poursuivre. Et après je suis une asociale, pensa t-elle tandis qu'elle slalomait dans les couloirs. En effet, tout cela l'avait menée à l'enceinte du château. L'intérieur était presque semblable à l'extérieur. Tout était trop beau et trop grand pour les gens qui vivaient dedans. La demoiselle songea à sa boîte en carton où elle avait élu domicile... C'était qu'un grain de sable par rapport à tout cela. Le monde était vraiment bourré d'injustice. Les logements en faisait partie ! Alalah... Mince, où était-il passé ? De quel côté ? Ahh, gros problème Engelien, elle avait tendance à avoir trop la tête dans les nuages ces temps-ci. Elle devait se reprendre, ça pourrait lui être fatal lors d'une confrontation. Alors, elle secoua la tête, comme pour reprendre ses esprits et décida de partir tout droit. Sans aucune raison qui tenait la route. Elle en décida ainsi, et elle s'écouta pour une fois.

« Kyon ? Yuki ? Mikuru ? Itsuki ? Vous êtes là ? »

Elle ne comprit pas exactement ces paroles, mais il y avait de l'agitation par là ! Il y avait aussi un semblant de râlements . C'était un bon signe, elle était sur la bonne voix ! Peu à peu, les voix se dissipèrent et losqu'Engel débarqua dans un couloir beaucoup plus grand, il n'y avait plus tellement de gens. Il y n'a pas cinq secondes, ça avait l'air plus agité. La jeune femme remarqua une adolescente, assise au pied du mur, recroquevillée sur elle-même. Comme elle avait l'air d'être plus "normale", elle décida de l'aborder.

« Hoy. Toi. Tu sais où est la sortie ? »

Encore une belle phrase débordant de politesse ! Bravo 'Gegel, tu fais des efforts grandioses ! Qui puis est avec le sourire ! ... Wait what ? En vérité, elle avait une horrible tête d'assassin. Question vestimentaire, elle avait fait l'effort de ne pas se balader le ventre à l'air et sa poitrine quasiment inexistante à moitié exhibée. Non, elle avait fermé sa grande veste noir. Mais ses jambes étaient encore parfaitement visible. Enfin, on censure pas une paire de gambette, il n'y avait rien de choquant là-dedans. De toute façon, Engel n'était pas très calée à ce niveau là. Il n'y avait que un seul mot d'ordre dans son vocabulaire : noir. Fallait qu'elle porte du noir. Voir du bleu ! Enfin, je m'éloigne du sujet et même si je veux gagner des lignes, c'est mieux d'éviter de partir dans des débats sur la mode. Après tout, la demoiselle est une SDF, alors peut importe ! Et dans l'immédiat, tout ce qu'elle veut, c'est vite sortir de cet endroit trop joyeux à son goût.